Les rôles du leader collaboratif ; que pouvons-nous faire en tant que leader coach pour supporter nos équipes ?

Saviez-vous que, selon une étude du Boston Consulting Group, la productivité des entreprises n’a augmenté dans le monde que de 1% par an? Cela malgré des avancées technologiques majeures tel que le Big Data, l’intelligence artificielle et les la robotisation. Faciliter la dynamique d’équipe est primordial dans le monde VUCA qui est le nôtre car les équipes doivent faire preuve d’une grande agilité et d’une résilience rare pour tenter d’atteindre leurs objectifs.

À Coaching Square Swiss, nous sommes convaincus qu’il existe un réservoir de productivité inexploité au sein des dynamiques collaboratives. Le problème est que seul 12% des managers pensent réellement savoir comment une équipe fonctionne (Deloite, 2016).

Quels rôles doit endosser un manager pour créer et entretenir une dynamique collaborative au sein de son équipe ?

À travers cet article nous vous offrons les pistes à explorer et à développer au sein de vos équipes.

1. Créer un cadre clair

Pour se sentir en confiance les membres d’une équipe ont besoin d’un cadre clair. Co-construire ce cadre sur la base du triangle des 3P (Protections-Permission-Puissance) de l’analyse transactionnelle est un excellent moyen. Cela pour permettre à chacun de déposer ses besoins en termes de protections et de permissions lui permettant de s’engager pleinement. Définir les « règles du jeu » contribue à instaurer un climat de sécurité psychologique au sein de l’équipe. Ainsi chacun ose partager ses erreurs pour contribuer à l’amélioration du team. Il donne son avis et apporte des idées créatives aux problèmes qui se présentent.

2. Donner du sens

Pour favoriser l’intelligence collective du groupe, identifier une intention commune va donner du sens aux actions. Pourquoi l’équipe travaille t’elle ensemble ? Qu’est ce qui définit sa raison d’être ? Comment s’accorder autour d’un VMAR (Vision, Mission, Ambition et Rôle) de l’équipe est un bon moyen d’y répondre. En s’identifiant au VMAR, l’engagement des collaborateurs n’est plus uniquement cognitif. Le cerveau limbique génère des émotions positives qui renforcent la motivation et l’implication. Le manager, facilitateur de la dynamique d’équipe pourra alors percevoir des bénéfices clairs au niveau de la résilience, de l’innovation et de l’impact global de l’équipe.

3. Le leader collaboratif accompagner son équipe d’étape en étape

Chaque équipe ne doit pas être stimulée et accompagnée de la même manière. En fonction de son stade de développement le leader collaboratif devra tantôt offrir de la sécurité et chercher à fédérer l’équipe, tantôt faire preuve d’une grande qualité d’écoute pour accueillir les tensions. Aider à clarifier les rôles, ou enfin chercher à stimuler des processus de communication circulaires. Il est donc très utile de savoir reconnaitre le stade actuel de son équipe et chercher à l’aider à passer à « l’étape d’après ». Mesurer le progrès et célébrer les succès aideront les équipes à conscientiser son évolution et générer des émotions positives au sein du groupe.

4. La communication

Elargir les débats et poser des questions puissantes sont essentiels pour développer le sentiment d’appartenance et la conscience que chaque membre a un impact direct sur les résultats atteints. Une posture de facilitateur permet de sortir du schéma standard « le manager donne toutes les réponses » pour aller vers un modèle où les solutions émergent des idées synergiques de l’équipe. Donner des feedbacks et oser confronter permettront le développement des compétences et l’élargissement des perceptions pour identifier les idées les plus pertinentes. Enfin, refléter ce qu’on observe permet à l’équipe de développer une conscience de son fonctionnement, de ce qu’elle fait bien, mais aussi de ses axes de développement pour un fonctionnement permettant l’atteintes des objectifs.
Il est donc essentiel pour le leader collaboratif de développer ses compétences en communication.

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